“Mon maïs a été récolté trop sec.”, “Les teneurs en amidon et en sucres solubles ne sont pas optimales.”, “Mon rendement est plus faible cette année.”, “J’ai un écoulement de jus au silo.”, “Je dois communiquer une date de récolte pour réserver l’ensileuse mais c’est trop approximatif”… Ces problématiques sont rencontrées chaque année chez de nombreux éleveurs.
Suivi de la biomasse, estimation de la matière sèche, estimation de la date de récolte optimale… Votre Coopérative Alysé vous accompagne désormais dans l’optimisation de votre ensilage. Découvrez dans cet article Pilote Maïs, votre nouvel allié dans la culture du maïs !
Le maïs ensilage est une culture de choix pour l’alimentation du bétail car il est riche en énergie et en nutriments. Les animaux qui sont nourris avec du maïs ensilage ont tendance à produire plus de lait et de viande de qualité supérieure.
La culture du maïs ensilage peut être difficile en raison de plusieurs facteurs, tels que les conditions météorologiques, les maladies et les ravageurs. Il est donc important de surveiller régulièrement et précisément la croissance et d’adapter la récolte en conséquence.
En moyenne, pour un troupeau de 100 vaches laitières, un écart de maturité à l’ensilage peut engendrer une perte économique pouvant aller jusqu’à 15 000 €.
D’après une analyse des données du coût alimentaire rendu auge réalisée sur 108 exploitations (données Visiolys), un écart de maturité d’ensilage de 5 points de matière sèche engendre une perte de maïs supplémentaire évaluée à 2 000 €, ainsi qu’une baisse de la production par vache et par jour d’environ 1 litre. Cela représente un manque à gagner de 15 000 € (prix du lait à 450 € en moyenne pour une exploitation de 100 vaches).
L’ensilage est une étape cruciale pour les agriculteurs. Une bonne récolte permet de maximiser le rendement et la qualité du fourrage, ce qui peut se traduire par une augmentation de la production de lait et de viande. Un ensilage anticipé et optimisé permet également de réduire les pertes de récolte, ce qui aura un impact positif sur les bénéfices de l’exploitation.
Difficulté de conservation, problématiques de digestibilité ou encore de valorisation par le troupeau sont autant de signes qui doivent vous alerter ! Suivi mais ensilage
Pilote Maïs est conçu pour aider les agriculteurs à valoriser leurs parcelles de maïs en estimant simplement et le plus précisément possible le taux de matière sèche, la date de récolte, le rendement et la valorisation par le troupeau.
Comment ça marche ?
Pour vous permettre de piloter efficacement votre ensilage, Pilote Maïs combine plusieurs indicateurs clés :
Associer ces indicateurs permet d’estimer la matière sèche à date, suivre son évolution et prévoir la date optimale de récolte à 32% de matière sèche.
Vous souhaitez réduire la perte économique liée à un écart de maturité du maïs à la récolte ?
Parlez-en à votre conseiller Alysé ou n’hésitez pas à contacter notre responsable du Pôle Fourrages au 03.86.92.36.35.
Les rendus des dossiers technico-économiques bovin lait « Galacsy » sont en cours de réalisation pour l’année 2023. Cette année a été marquée par la poursuite de l’inflation sur toutes les charges (concentrés, intrants, énergie …) et le maintien voire la hausse des produits (vente de lait et vente de bovins lait), cependant le produits des ventes de cultures ont chutés.
Cette année, 198 éleveurs ont réalisé un GALACSY, dont 145 avec le calcul du coût de production. La campagne 2023 a été marquée par une belle amélioration des produits (notamment grâce à la poursuite de la hausse du prix du lait et au maintien du prix des vaches de réforme), une année climatique mitigé qui fait suite à une année 2022 sèche mais où des stocks avaient été faits. En parallèle la hausse de toutes les charges (opérationnelles et de structures) a été effective toute l’année (notamment sur les postes : intrants, concentrés et carburant).
Le prix du lait sur la campagne est en moyenne de 487 €/1000 l soit une hausse de 54 € par rapport à la campagne dernière. Les produits bovins reste stable grâce à la bonne valorisation des vaches de réformes qui s’affiche à 1363 € par vache soit 4.14 €/kg. Les autres produits (Aide couplée vache laitière, indemnités climatiques, dégâts gibier, …) augmentent légèrement à 23 €/1000 l. Tirés par le prix du lait et la hausse de produits bovins, les produits augmentent de 57 €/1000 l.
Les charges opérationnelles augmentent de 24 €/1000 l, une hausse encore plus forte que les années précédentes. En cause notamment l’augmentation de toutes les charges tout au long de l’année 2023 et la hausse effective sur l’engrais, les concentrés, les intrants, etc.
La marge brute augmente cependant de 33 € pour atteindre 340 €/1000 l (+11 %).
Le rendement moyen du maïs est de 10,7 TMS. Après une année 2022 assez sèche, le rendement maïs et herbe revient au niveau des années précédentes. Les achats de fourrages quant à eux restent à un niveau « correct » de 13 % de la totalité des fourrages distribués. On observe que de plus en plus d’exploitations rentrent dans des stratégies d’achats de fourrages et de co-produits chaque année pour anticiper les aléas climatiques.
Sur les charges de surfaces fourragères l’augmentation est visible : les intrants distribués en 2023 sont ceux qui ont été achetés fin 2022, là où la hausse était la plus importante.
En revanche les charges de concentrés VL continuent d’augmenter, notamment dû au prix d’achat des concentrés en net augmentation en 2023 (+ 19 €/T de moyenne). La hausse sur la charge « concentrés génisses » est plus contenue, du fait de la moindre distribution de ceux-ci sur 2023 (passant de 950-1000 kg/génisse les années précédentes à 890 kg/génisse en 2023).
Nous venons de recevoir la totalité des résultats pour la Campagne Nationale de Vérification de Compatibilité Génétique 2023.
Pour cette campagne, nous avions 39 bovins de sélectionnés par IDELE, répartis sur toute la zone Alysé (Dépt 10-45 et 89). Nous avons prélevé 35 couples (veaux et mères) présents dans les exploitations avant la date butoir du 28 Février 2024 (soit 90%). Sur les 35 bovins prélevés, 31 ont un résultat Compatible de Père et de Mère (soit 88.5%) et 4 sont Incompatibles de père ou de mère, voir les deux. Et si on regarde spécifiquement les 4 veaux Incompatible, ceux-ci sont tous issus de taureaux de Saillie Naturelle.
Enfin, si nous comparons cette campagne à la précédente, nous obtenons un résultat un peu moins catastrophique (11.5% de résultat incompatible en 2023 contre 18% en 2022).
Les premiers foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été déclarés en France en septembre 2023 dans des élevages de bovins du sud-ouest. Cette maladie infectieuse due à un virus est transmise exclusivement par des moucherons du genre Culicoïdes, les mêmes que ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO). La détection de foyers de MHE entraîne des mesures de lutte et de prévention spécifiques dans un rayon de 150 km autour des foyers. Cette zone réglementée est visualisable ci-dessous (carte).
À la date du 16 février 2024, 3 870 foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été recensés en France dans des élevages. Ces foyers concernent les 20 départements suivants : Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Gers, Landes, Ariège, Aude, Tarn, Lot-et-Garonne, Gironde, Tarn-et-Garonne, Dordogne, Corrèze, Vendée, Deux-Sèvres, Loire-Atlantique, Lot, Haute-Vienne, Morbihan et Pyrénées-Orientales.
Une étude est engagée dans des élevages infectés pour consolider les données de mortalité et de morbidité. Les soins mis en œuvre permettent dans la quasi-totalité des cas une guérison des animaux malades en quelques jours. Il n’y a pas de vaccin à ce jour.
Une étude est engagée dans des élevages infectés pour consolider les données de mortalité et de morbidité. Les soins mis en œuvre permettent dans la quasi-totalité des cas une guérison des animaux malades en quelques jours. Il n’y a pas de vaccin à ce jour.
Les signes cliniques de la MHE sont très proches de ceux de la fièvre catarrhale ovine et se manifestent principalement chez les bovins et les cervidés. La maladie se traduit notamment par de la fièvre, des ulcérations du mufle, du jetage (nez qui coule) et des boiteries. Les moutons, les chèvres et les camélidés sont réceptifs au virus (c’est-à-dire qu’ils peuvent s’infecter), mais ne présentent pas de signes cliniques (c’est-à-dire qu’ils ne sont pas malades).
Au titre de la réglementation européenne, la MHE est classée en catégories D et E : il y a donc des mesures aux échanges pour les mouvements d’animaux entre les Etats membres de l’Union européenne et une déclaration obligatoire des foyers par la France à la Commission Européenne. Les éleveurs doivent déclarer les suspicions et les cas à leur vétérinaire sanitaire.
La détection de la MHE sur le territoire national entraine des restrictions aux mouvements avec une interdiction de mouvements d’animaux vers un autre Etat membre de l’Union Européenne, pour tous les élevages situés dans un rayon de 150 km autour d’un foyer. Certaines destinations vers les pays tiers font également l’objet de restrictions.
Le Ministre de l’Agriculture a annoncé début février, le lancement du dispositif d’indemnisation des frais vétérinaires et de la mortalité dans le cadre de la MHE pour la partie prise en charge par l’État. Ce dispositif est complété par un fonds d’urgence exceptionnel doté de 50 millions d’Euros à destination des éleveurs et des commerçants en bestiaux et mis en place sous l’autorité des Préfets (Communiqué de presse en PJ).
Le dispositif d’indemnisation est fondé sur les frais réels (vétérinaires) et les données de mortalité tracées (BDNI). Il ne repose pas sur un fonds d’urgence mais sur un régime communautaire approprié (hors régime de minimis). Le taux d’indemnisation est de 90% des montants déclarés
254 futurs reproducteurs sont entrés en station l’été dernier. A l’issue du contrôle, 213 reproducteurs ont été sélectionné pour être vendus.
4 taureaux ont été acquis par les centres d’insémination artificielle.
5 ventes de reproducteurs charolais ont eu lieu cet hiver, dont 1 en décembre à Montrond les bains (42) et 4 sur le site de Charmoy (89) en janvier et février
177 taureaux ont été vendus dont 24 en Live pour un prix moyen de 3900 €.
Une dizaine de taureaux invendus restent encore disponibles !