Groupe éleveurs Robot : analyse des résultats de la campagne 15-16

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Le groupe robot animé par Bernard Bruyère s’est réuni le 10 Janvier pour une première journée d’échanges sur les résultats économiques de la campagne Galacsy 2015-2016. Les douze éleveurs présents ont pu échanger sur leurs pratiques en lien avec leurs objectifs et la conduite avec le robot.

Nous retiendrons de cette journée :

  • La cohérence du système fourrager est essentielle. Par exemple en système maïs assurer le stock énergétique avec les silos nécessaires, ainsi que l’assolement pour reconstituer les stocks après deux années de conjoncture fourragère difficiles. Des effets bénéfiques sont à la clé : transition mieux gérée, alimentation plus stable, pour une meilleure reproduction et plus de productivité.

 

  • L’élevage des génisses et le renouvellement : prendre conscience des besoins en surface généré par un taux de renouvellement élevé et un âge au vêlage important : exemple avec 70VL : 6 ha de surface fourragère nécessaires en plus pour élever 40% au lieu de 30%. Le coût d’élevage des génisses est très différent d’un élevage à l’autre. Pour certain, c’est une marge de progrès à conquérir.

 

  • Marge : on observe des écarts de marge entre les éleveurs en robot et en salle de traite : structurellement les robots ont des frais de fonctionnement plus élevés (charges d’élevages) et un prix du lait un peu plus faible (qualité et dilution) un écart de marge de 22€ en moyenne sur la campagne est observé. Au sein des élevages équipés de robot, on observe également une différence de 44€/1000L entre les conduites économes et intensives.

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  • Coût de production : Les coûts de production des élevages en robot et salle de traite sont comparables. La répartition entre les postes de charges diffère : l’investissement dans le robot est répercuté dans les charges bâtiment, les frais de fonctionnement dans les frais d’élevage, le coût du travail est un peu plus faible (plus de productivité par UMO), le coût de concentré un peu plus élevé. Le prix de revient en revanche est un peu différent : effet dilution sur la viande et moins tab robotd’attribution de DPB car moins de surfaces en raison de l’intensification, le prix de revient est en moyenne plus élevé pour les éleveurs en robot.

 

Beaucoup d’échanges également sur le travail d’astreinte, l’organisation, le remplacement, la saturation des stalles. La deuxième rencontre du groupe se déroulera le 07 Février autour de ces thématiques.

Nadège Michelin, Conseillère économie laitière, 06 58 01 93 47

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Sur février 13, 2017, posté le: Newsletter par

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