La Coopérative Alysé met en œuvre depuis plusieurs années des tests de gestation sur le lait, c’est maintenant possible sur le sang.

Pour quels usages ?

Ces tests sont réalisés en toute autonomie par l’éleveur, qui a le résultat au bout de 20 minutes.

Cela permet de réaliser des contrôles à l’échelle individuelle, à la différence des chantiers mis en œuvre pour les échographies ; d’avoir plus de souplesse d’organisation.

En cheptel laitier, ces tests peuvent venir compléter les tests réalisés sur le lait entre 2 contrôles de performances pour les vaches en production et de tester l’état de gestation des génisses.

En cheptel allaitant, il s’agit d’une nouvelle possibilité que les éleveurs pratiquent ou non l’échographie.

Principes du test ?

« Les tests sanguins cherchent à détecter les protéines associées à la gestation (PAG) fabriquées par le placenta », décrit Laurence-Gabriel Lambert, vétérinaire pour les laboratoires Idexx, qui commercialisent les tests. « Les PAG sont produites à partir d’une vingtaine de jours de gestation. Entre 25 et 28 jours, les protéines seraient détectées dans 90 % des cas, mais mieux vaut attendre les 28 jours pour réaliser le test », avec une sensibilité de 99,7 %.

Comment ?

Ce test réaliser à partir d’une prise de sang réalisée à la base de la queue de la vache. Le principe de fonctionnement du kit est semblable à un test covid. Le matériel nécessaire est fourni avec le test.

Combien ça coûte ?

A l’identique des tests de gestation du le lait, le test sera vendu entre 4.70 € HT et 6 € HT.

Le tarif dégressif déjà mis en place en fonction du nombre réalisé sur l’année sera cumulatif (Acti-gest’ lait + test sur le sang).

Si vous êtes intéressé ?

Contacter Fabienne MENY au 0684347964.

Vous pouvez dès à présent faire votre demande d’aide bovine à l’UGB sur le site TELEPAC à partir du 2 janvier et jusqu’au 15 mai 2024.

Vous n’avez pas à déclarer l’effectif de bovins pour lequel vous souhaitez percevoir l’aide bovine. Cet effectif sera calculé automatiquement à la date de référence 2024 en fonction des critères d’éligibilité et à partir des notifications réalisées auprès de l’Établissement départemental de l’élevage (EDE). Si vous déposez une demande d’aide bovine, tous les animaux potentiellement éligibles sont engagés à l’aide. Ainsi, il convient d’être à jour dans vos notifications à l’EDE et de respecter les délais de notification. Tout mouvement (entrées et sorties) concernant votre troupeau doit être notifié à l’EDE dans les 7 jours qui suivent l’événement.

1 – Les critères d’éligibilité sont les suivants :

• Être agriculteur actif enregistré à l’EDE avec un numéro d’exploitation
• Détenir au moins 5 UGB à la date de référence.

La date de référence est la date qui intervient 6 mois après le dépôt de la demande (ou le 15 novembre en cas de dépôt tardif). Cette date est individuelle.

Exemple : vous demandez l’aide bovine sur TéléPAC le 15 février, la date de référence sera le 15 août (6 mois après).

2 – Les animaux éligibles :

• Les bovins, mâles et femelles, présents sur l’exploitation le jour de la demande, et qui seront maintenus sur l’exploitation jusqu’à la date de référence. Pour être éligibles, ces animaux devront être âgés de 16 mois ou plus à la date de référence (donc 6 mois après la date de demande).
• Les bovins, mâles et femelles, vendus pour abattage à 16 mois ou plus entre la date de référence de l’année précédente (date de référence n-1) et la date de référence de l’année, qui n’avaient pas l’âge d’être primés à la date de référence de l’année précédente et qui ont été détenus plus de 6 mois sur l’exploitation.

Les animaux de plus de 2 ans comptent pour 1 UGB, les 6 mois à  2 ans comptent pour 0,6 UGB.

Important : un animal concerné par une notification hors délais est inéligible.

3 – Aide de niveau supérieur ou niveau de base :

• La valorisation au niveau supérieur

Sont valorisés au niveau supérieur :

• Les bovins mâles, quelle que soit leur race, dans la limite du nombre de vaches éligibles détenues sur l’exploitation à la date de référence.
• Les bovins femelles de type racial viande dans la limite de 2 fois le nombre de veaux de type racial viande nés sur l’exploitation, détenus plus de 90 jours sur les 15 derniers mois avant la date de référence.

Si vous êtes « nouveau producteur », vous pouvez bénéficier pendant une durée maximale de trois ans, d’une dérogation au plafonnement par le nombre de veaux pour le calcul du nombre de vaches primées.

• La valorisation au niveau de base

Sont valorisés au niveau de base, les animaux éligibles ne respectant pas les critères cités ci-dessus, c’est-à-dire :

• Les bovins mâles au-delà du nombre de vaches.
• Les bovins femelles de race lait et mixte.
• Les bovins au-delà de 1,4 fois la SFP.

Attention : Les bovins valorisés au niveau de base sont plafonnés à un effectif de 40 (avec application de la transparence GAEC).

4 – Nombre d’UGB primables :

Le nombre d’animaux primés sont limités à :

• 120 UGB par exploitation au niveau supérieur (avec application de la transparence GAEC) et maximum 1,4 fois la Surface Fourragère Principale (SFP). Toutefois, le plafonnement lié à la surface fourragère ne s’applique pas aux 40 premières UGB de l’exploitation.

La Surface Fourragère Principale est composée des surfaces en herbe (prairies permanentes et temporaires) et des surfaces en légumineuses fourragères. Pour les demandeurs de l’ICHN, les céréales autoconsommées seront également prises en compte. Pour les autres, seront considérées dans le calcul les surfaces en maïs ensilage et en méteil fourrager.

• 40 UGB par exploitation au niveau de base (application de la transparence pour
  les GAEC)

Cas particulier des exploitants possédant peu de SFP :

Le plafonnement à 1,4 fois la surface fourragère ne s’applique pas dans deux situations :

– L’effectif éligible avant plafonnement est inférieur à 40.

– L’effectif éligible avant plafonnement est supérieur à 40 et le plafonnement le ferait passer en dessous de 40. Dans ce cas, l’effectif primé est plafonné à 40.

5 – Montant de l’aide :

Les animaux éligibles pourront être valorisés selon deux niveaux d’aide :

• le niveau supérieur est estimé à 107 €/UGB
• le niveau de base est estimé à 58 €/UGB.

Ces montants sont susceptibles de varier en fonction de l’enveloppe disponible.

Comme chaque année la demande d’aide ovine et/ou caprine est à réaliser sur le site TELEPAC jusqu’au 31 janvier 2024.
Cliquez ICI pour voir la notice complète

1 – Pour l’aide ovine, les critères d’éligibilité sont les suivants :

• Etre enregistré à l’EDE avec un numéro d’exploitation
• Détenir au moins 50 brebis
• Maintenir l’effectif engagé du 1er février au 10 mai 2024 inclus.
• Respectez un ratio de productivité égal au nombre d’agneaux nés ou vendus sur l’exploitation au cours de l’année civile 2023 rapporté à l’effectif de brebis présentes au 1 er janvier 2023 (une brebis est une femelle ayant atteint l’âge de 1 an ou ayant mis bas au 1 er janvier 2023, et un agneau vendu est un agneau vendu à moins de 1 an, au plus tard le 31 décembre 2023). Ce ratio déclaré est comparé à un ratio de référence national de 0,5 agneau né-vendu/brebis/an. Si le ratio de productivité de l’exploitation est inférieur au ratio requis, le nombre de brebis éligibles est proportionnellement réduit.

Un animal éligible à l’aide ovine est une femelle de l’espèce ovine, correctement identifiée, qui, au plus tard au 10 mai 2024 a mis bas au moins une fois ou est âgée d’au moins 1 an, et aura été maintenue pendant toute la période de détention ovine.

Le remplacement pendant cette période des animaux engagés par des brebis ou des agnelles éligibles est possible, dans la limite de 20 % des femelles engagées.

Une aide complémentaire est attribuée aux éleveurs ovins nouveaux producteurs (ayant débuté leur activité depuis moins de 3 ans (soit entre le 1^er février 2021 et 31 janvier 2024).

Montant de l’aide :
Le montant indicatif de l’aide est de 20 €/brebis.
Une majoration de 2 €/brebis pour les 500 premières brebis (transparence GAEC)
Une majoration de 6 €/brebis pour les nouveaux producteurs

2 – Pour l’aide caprine, les critères d’éligibilité sont les suivants :

• Etre enregistré à l’EDE avec un numéro d’exploitation
• Détenir au moins 25 chèvres
• Maintenir l’effectif engagé du 1er février au 10 mai 2024 inclus.

Un animal éligible à l’aide caprine est une femelle de l’espèce caprine, correctement identifiée, qui, au plus tard au 11 mai 2024 a mis bas au moins une fois ou est âgée d’au moins 1 an, et aura été maintenue pendant toute la période de détention caprine.

Le remplacement pendant cette période des animaux engagés par des chèvres ou des chevrettes éligibles est possible, dans la limite de 20 % des femelles engagées.

Montant de l’aide :
Le montant indicatif de l’aide est de 14,5 €/chèvre avec un plafond de 400 chèvres (transparence GAEC).

Vous avez reçu par courrier postal au début du mois de janvier le recensement des effectifs Ovins et Caprins pour l’année 2023. A ce jour, seulement 45% des éleveurs ont retourné ce document. Pour ceux qui n’ont pas encore réalisé cette démarche, je vous demande de le compléter au plus vite et nous le retourner à l’aide de l’enveloppe T ou par mail.

Enfin, sachez que ce document vous sera demandé et que vous devrez le présenter lors des contrôles réalisés par l’administration (ASP ou DDCSPP) ou lors des Suivis qualités réalisés par Alysé.

Le Service Identification – 03 86 92 36 38 ou par mail: ipg@alyse-elevage.fr

Prim’Holstein France célébrait son centenaire avec l’organisation d’un concours national, regroupant 300 vaches, au Puy du Fou (85), dans l’enceinte du célèbre parc, les 23 et 24 novembre 2023 !

La SCEA Doreau  (Montbouy, Loiret) y présentait une vache, L’EARL  Ruotte (Villy en Trodes, Aube), y présentait 2 vaches.

Nana (Commander x Windbrook) de l’EARL Ruotte, remporte le premier prix de section des quatrièmes lactations. Cette vache s’était illustrée en remportant le prix de grande championne à Brienne en 2022 !

Bravo aux éleveurs !